22.09.16 - 21h Tolstoi unplugged suivi de la scene ouverte!
Trois hommes enragés enfermés dans un bureau lors d'un dimanche caniculaire privé d'air conditionné. Voilà comment sonne Tolstoi : un naufrage, un glorieux désastre... du genre à vous faire hocher la tête. Tolstoi est une séance de gestion de la colère dans un séminaire d'entreprise qui tourne mal. C'est Edward Norton qui avale ses propres phalanges devant son DRH. C'est l'expression fracassante d'une génération aliénée par les conditions du monde moderne : un cri de rage étouffé par le béton. Les fondateurs du séminaire : Benjamin « Harrington » Racine s'empare de son premier instrument, une basse électrique, à l'âge de treize ans. Dès lors, il créé son premier groupe et goûte aux joies de la scène à partir de 2005. Bercé par le milieu punk-rock français, il aura l'occasion de jouer aux côtés de groupes comme Diego Pallavas ou Tournée Générale. Arrivé à Nancy, il monte un projet plus personnel en 2007, Hammering Spleen (postrock), avec lequel il jouera partout dans la région ainsi qu'en Écosse. Expérimentant, mélangeant les genres, le groupe sort au fil des ans un album (2009) et deux EP (2012/2013). Toujours actif, le groupe prépare en ce moment son deuxième album, à paraître en 2016. Avide de nouvelles expériences, Harrington joue également dans d'autres formations, dont Tolstoi (post-hardcore, un EP sorti en 2015), et Daski (hip-hop, un premier EP est en cours d'enregistrement). Harrington est également le nom de scène qu'il utilise dans un projet folk en solo avec lequel il dévoile une facette plus intime de sa personnalité musicale (un EP à paraître). Il aura également travaillé sur un projet électro, My Name is J, avec lequel il a composé la bande originale de deux court-métrages. Mehdi Rouyer débute avec Lying Figures, Doom/Post-Black, qui sort une première démo, From Nowhere to Nothing en 2013, et un EP, A World of my own, en 2014. Parallèlement, il forme le quatuor Vegas Airline, Garage-Rock, qui s’illustrera en 2012 à la fête de l’humanité et en ouverture du Nancy Jazz Pulsation. Pendant ses heures perdues, il expérimente avec des Delays analolgiques et des Réverb à ressort, débat de la pertinence des chorus, refuse de participer à des groupes de chansons françaises et de stoner et apprend à jouer le prélude N°1 de Villa-Lobos. Il apprécie également le golf.